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Tori to Sakura : oiseaux et cerisiers, Sweety au pays des nippons !

15 novembre 2009

Une histoire de traits...

Voici le premier article du "do it yourself", et je réponds donc à ta question, tyny.

Je ne m'étais jamais posé la question du "pourquoi" les kanjis, tout comme les hiraganas et katakanas d'ailleurs, doivent être écrits dans un ordre précis, et je me suis donc renseignée.

Toutes les réponses, je ne les ai trouvées que sur wikipédia, mais elles me semblent plausibles (lorsque j'ai wiki comme source première, je préfère toujours vérifier par ailleurs mais là, impossible).

Donc pourquoi un ordre ? Tout simplement pour un critère de beauté et de plus grande aisance de lecture. Les enfants apprennent à les écrire dans le bon ordre à l'école, mais les adultes perdent cet ordre en grandissant.

Les calligraphes par contre, se doivent d'en être toujours respectueux dans un soucis d'esthétique et de traditions.

Finalement, cela ne diffère pas des caractères latins. A l'école aussi, nous apprenons à écrire en attaché, correctement, avec la tige du d bien plus longue que celle du t, les f, g et j descendant bien bas...
Mais passé le primaire, à nous l'anarchie de l'écriture :D.

J'espère que cela répond à ta question tyny ! Et oui, j'ai eu quelques problèmes avec ma famille d'accueil à la fin.

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14 novembre 2009

I just don't know what to do with myself

Eh oui... Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour ! -quoi, les Pokémon, c'est japonais nan ?!-

Le ton de cet article sera un peu plus grave -dans la sonorité, pas dans le danger- ne sera pas le dernier, mais... il n'y aura plus d'article... spontané sur ce blog en attendant un prochain voyage au Japon.

En effet, suite à des problèmes d'ordre personnels, relationnels, d'incompatibilité, bref, appelez cela comme vous le souhaitez, je suis rentrée en France lundi dernier, le -attention test pour voir si vous suivez- 9 novembre 2009.

Il y a énormément d'articles que j'aurais vous rédiger avant de partir, de nombreuses photos que j'ai prises, de nombreuses rencontres à l'auberge de jeunesse, mais depuis que je suis ici, tout cela me semble impossible.
L'ambiance est complètement différente. Je me suis retrouvée -trop rapidement-propulsée dans l'après, pleine de rêves, de programmes et d'anecdotes en suspens. Mais maintenant, c'est la réalité que j'ai touché. Ce sol froid, sale et insultant, empli de voleurs et d'emm***eurs. C'est aussi la joie de pouvoir avoir une discussion en toute sincérité sans touche d'hypocrisie, de pouvoir sortir quand je le souhaite, boire où bon me semble...
Et ce sont finalement de nouvelles aventures que j'ai envie de conter.

Très sincèrement, il m'a fallu bien longtemps avant de prendre le courage de revenir sur ce blog. Je me sentais tellement honteuse de ne pouvoir l'avancer, de n'avoir point la force de le continuer ou de vous décevoir en vous annonçant que j'étais rentrée.
En tête, m'arrivaient tous ces articles que j'avais voulu écrire avant mon départ, mais qui, faute de temps, s'étaient échappés.

Ainsi, je vous propose un "do-it yourself" blog. Je vais poster les photos qui étaient déjà prêtes, et vous laisser les observer. Après cela, vous aurez très certainement des questions "qu'est-ce que c'est ? Où était-ce ? Qu'y as-tu fait ?" Et je vous y répondrez, sous forme d'article.

Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est ce que je fais après un voyage... raconter, expliquer, commenter. Et que c'est ma manière à moi de vous faire partager toutes ces choses que je ne peux rédiger de mon propre désir, dans l'ambiance du Japon, entourée d'une culture qui est différente, l'écriture et les jugements également... sont différents...

Posez-moi n'importe quelle question en rapport avec mon voyage, qu'elles soient farfelues ou sérieuses, et j'y répondrais avec le plus grand des plaisirs !

Et merci, à vous tous qui m'avez soutenue et lue pendant ces 2 mois passés au Japon.

4 novembre 2009

Sophie's misfortunes

Ah... combien de fois me l'a-t-on chanté, combien de personnes m'ont charriées, combien d'épisodes ai-je regardé, combien de fois y ai-je pensé...

Mme la Comtesse de Ségur, n'auriez vous point pu appeler votre héroïne d'un nom des moins communs afin que votre livre et ses nombreux dérivés ne viennent point un jour hanter ces petites filles qui n'ont rien demandé ?

Certains pensent à Sophie Marceau, d'autres, Sophie Favier, et d'autres encore, quoique ça leur a bien vite passé, à Sophie la girafe. Mais celle qui revient à coup sûr, c'est bien entendu la votre, Mme la comtesse de Ségur. Les Malheurs de Sophie... jusqu'au Japon, sur TV5 monde s'il vous plait, j'y aurais droit !

Quelle entrée en matière n'est-ce pas ? Pour finalement vous parlez de doutes qui devraient bien mieux se trouver dans un journal intime, si j'en avais un.
Quelle idée aussi, de retenter les baguettes de la fortune au temple hier... Je suis maudite, Kyoto me l'avait dit, et voilà que Tokyo en rajoute une couche, et pas des moindres ! Pourtant, 62, franchement, ce n'est pas un nombre qui porte malheur ! Pas de 4 ni de 9 là-dedans ! Allez savoir pourquoi, Luca est tombé sur le n°4 et son papier était des plus prometteurs. Mais mon sort à moi est tout autre... Moi qui recommençait afin de pouvoir garder un souvenir de ces diseurs de bonaventure, je me suis vite empressée de l'accrocher.

Je ne comprends pas, je n'ai jamais été du genre voyante ou je ne sais quoi, et je me fiche bien de ce qu'un papier raconte de ma vie ou non... je suppose qu'au bout d'un moment, on n'a juste envie d'entendre de la part d'une quelconque divinité, véritable ou non, que l'on peut être chanceuse dans la vie.

Une remise en question de la part d'une famille, une possible récalcitration d'une autre, une difficulté à trouver une classe transplantée ou colo pour janvier-février, une personne malade dans son entourage, Noël faisant son apparition dans les commerces et le froid ayant pointé le bout de son nez. Ce sont là tous les facteurs qui pèsent généralement sur notre moral.
Evidemment, je ne veux et n'attends aucune pitié et les mots, comme vous le comprennez je l'espère, ne sont écrits que dans un but d'être effacés de la personne les retenant.
Il me reste un mois, 4 ou 5 jours dans le Sud du Japon a préparer.
J'espère trouver à faire d'autres baby-sittings et cours de soutien afin de financer ce petit voyage et occuper mes soirées. Mais après avoir attirer l'oeil de deux familles françaises, plus de nouvelles... je suis peut être trop impatiente.


Maintenant, à moi de répondre à vos différentes questions...

Crevette, ne t'inquiètes pas, les katanas, c'est bien dépassé contrairement à ce que les films nous laissent croire. Maintenant, les yakusas font dans les voitures... être écrasée par une ferrari dernier cri, ça a quand même bien plus de charme tokyoïte !

Isa : les écoles SONT mixtes !  (je serais toi, je plaindrais le mari :p) et non, aucune de mes hosts ne m'a expliqué.

Et enfin, je fais une réponse à Rémy en direct live ici... Tu diras à la copine de Yuna, qu'elle et moi, nous n'avons pas du visiter le même NY !
Parce qu'alors quand on m'annonce que visiter New York, c'est comme vivre à Tokyo, là je dis NON NON NON et triple Non !

Partons des faits, disons des habitants et visiteurs, avouons-le, la population est nettement plus variée à NY, la ville aux plus de 300 langues parlées. A Tokyo, on reconnait les étrangers de loin. Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas nombreux !
New York possède toujours une architecture ancienne mêlée à un modernisme bien plus modéré que celui que nous pouvons trouver à Tokyo, ne possédant, à ma connaissance, aucun buildings avec autant d'authenticité et Histoire que le flat iron. Mais Tokyo, est un Times Square multiplié par 100 ! Du rêve à tous les coins de rues, des Pachinkos poussant de partout, des centres de jeux, d'achats...

Pas de Harlem à Tokyo !!! Les quartiers sont d'ailleurs bien plus divisés et cadrés que ce que je n'ai pu remarqué à NY (sans parler de Wall Street et Harlem). Tout est étiqueté à Tokyo... le quartier des jeunes, celui des boutiques riches, la ville électronique etc etc. C'est aussi ce qui fait son charme et permet de bien s'y retrouver.

Enfin, New York est une ville que je trouve facilement plus étouffante que Tokyo, qui, bien que possédant de nombreux gratte-ciels, nous laisse respirer (façon de parler, l'air est pollué). Routes plus larges, quartiers plus écartés, gratte-ciels très présents mais ponctués de buildings plus modestes.

Bref, pour moi, Tokyo et New York city n'ont rien avoir l'une avec l'autre. Bien sûr, il y a des points communs, comme je peux en trouver entre le Mexique et l'Inde, moi qui n'ai pourtant visité que l'Inde, mais le caractère de la ville, les gens, la teneur et les bâtiments sont différents.




31 octobre 2009

All I feel is...

Supposed to be here !

Je tiens à remercier Rémy pour son passage de motivation et remue-méninges. J'avais oublié à quel point il 148qh7était important pour moi d'exprimer mes sentiments, mes jugements, mes critiques. Bref... tout ce qui fait de ce blog sur le Japon, mon blog... personnel !
Il est vrai que j'aime bien jouer les guides touristiques, mais c'est une solution bien trop facile !

Ce soir, je vais donc vous parler de mon ressenti par rapport aux jeunes japonaises. Pourquoi se cacher ? Je suis française, et même si je ne mange pas de fromage et ne bois pas de vin, il y a une chose que je sais bien faire en bonne française : critiquer !

Aude-Marie, tu m'avais demandé si le Japon ressemblait à ce que l'on voyait dans les mangas. Au départ, je ne voyais pas trop, je trouvais ça... impossible à imaginer, et puis il est vrai que je n'ai pas lu beaucoup de mangas.
Mais apparemment, en parcourir quelques uns suffit pour se rendre compte que finalement :

  • soit les auteurs de manga n'ont pas beaucoup d'imagination
  • soit les filles lisent trop de mangas !

Au final, je préfère ne pas connaître la véritable réponse, car dans un cas comme dans l'autre, il y aurait trop de déception.
Je regrette de ne plus pouvoir admirer la chevelure naturelle parfaite des japonaises. Au lieu de cela, mes yeux se heurtent à des perruques de poupées ou à des cheveux bien trop colorés pour être vrais.
Enfin... la sociabilisation. Epreuve apparemment très importante dans la vie d'une japonaise.
Scénario : un groupe d'étudiantes, environ 20 ans, se rendent au MacDo. Une journée tout à fait ordinaire dans la vie d'une japonaise en somme. Mais non, car au comptoir se trouve... un représentant de sexe masculin, également âgé d'une vingtaine d'années. Et là, vous avez beau être assis au coin le plus éloigné de la salle, flanqué d'une bonne paire de boule quies, vous n'échapperez pas aux cris et rires semble-t-il forcés de la gent féminine, dont le taux de décibels serait comparable au concert live de... Rammstein je dirais. Ou non, pire, une horde de filles apercevant Brad Pitt à 500 mètres.


Bien sûr, aux cris s'ajoute également la gesticulation. Vous savez, cette position si particulière, les deux mains rassemblées sous le menton, un genou relevé et la bouche grande ouverte. Mais siiii vous l'avez vue des centaines de fois dans les mangas !

manga_girl_762215N'oublions pas les sujets de conversation. J'adore Disney, vraiment ! Je ne loupe aucun dessin animé et me fais une joie d'écouter les chansons que je peux même chantonner pour la plupart. Mais, mais... parler de Disney avec chacune des filles japonaises que je rencontre... ce n'est pas ma tasse de thé ! Je veux bien m'esclaffer devant la beauté de la petite sirène une fois, et que l'on éclate de joie à chaque dessin animé regardé en commun, mais alors quand en plus on ponctue tout ça de Kawaii et Sugoï toutes les 2secs, là, je suis proche du craquage !

N'importe quel observateur extérieur peut remarquer que les japonais sont des fans de Disney, hommes, femmes, étudiants et businessmen confondus. Et des petites peluches par là, et des sacs Stitch par-ci, et des porte-clés tout mignons ici, et de bijoux de portables qui pendouillent là. Bref, j'ai l'impression de vivre dans un manga ou dans... le château de Disney en permanence.

Et le pire dans tout ça, c'est que j'adooooooooore !


30 octobre 2009

parlons culture, volet n°5

Aujourd'hui, nous allons parler vert, nous allons parler grandeur, nous allons parler nature, nous allons parler... Recyclage !

Je vous en avais déjà fait part, les japonais sont réglés, et réglos. Le recyclage fait donc complètement partie de leur quotidien.
On s'en rend compte d'autant plus lorsqu'on cherche à jeter quelque chose en ville... Pas possible. Mis à part près des distributeurs de boissons où l'on peut jeter canettes et bouteilles, et parfois près des combinis, il n'y a pas de poubelles. Et là vous me répliquez "Mais tu nous as dit que les rues sont propres". Et je ne le démens pas. je vous ai aussi dit que les japonais sont des gens civilisés ; ils mettent donc leurs déchets dans leur sac et jetteront le tout chez eux le soir.

Le taux de recyclage, comme en France dépend des villes. A Tokyo, depuis quelques mois, il n'y a plus que trois poubelles différentes ! Ouf !
Oui car voyez-vous, à Nagoya, nous avions 8 poubelles différentes dans la cuisine !!! Et c'est qu'ils sont sévères les japonais, les sacs plastiques étant transparents, s'ils apercevaient un mauvais article dans une des poubelles, ils ne la ramassaient pas.
En gros, nous avions la poubelle pour les bouteilles en plastiques, la poubelle pour les emballages plastiques, propres et secs (ce qui veut dire que pour les boissons, vous enlevez l'étiquette grâce au pré-découpage, vous jetez l'étiquette dans une poubelle et la bouteille sèche dans une autre), les papiers-cartons, les combustibles, les non-combustibles, les briques de lait... à laver, sécher, et découper d'une manière très spéciale etc etc.
Bien entendu, les éboueurs ne récupèrent pas tout le même jour, et pas tout devant chez vous, ce serait trop simple ! Pour certaines poubelles, ils les récupèrent sans problèmes sous votre filet (je vous prendrai une photo de ces fameux filets) et pour d'autres, il faut les emmener à... un autre endroit.

Ici, à Tokyo, il y a même une poubelle spéciale pour les électroniques et meubles qu'il faut appeler pour qu'elle passe. J'ai d'ailleurs été très surprise de voir la quantité de choses encore en très bon état que les japonais jettent (des futons, des lots de chaises, des radios....).

Je suis désolée mais je n'ai pas trouvé de photo sur le net concernant le recyclage de Nagoya, et je n'en ai pas prises avant de partir. Allez, si vous êtes sages, je vous prendrai les filets et les poubelles du combini !

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30 octobre 2009

Fame on you !

Aujourd'hui, 30 octobre 2009 à 12h21 (pour moi), est le jour où Sophie aura publié une photo de... chiottes...

Eh oui, eh oui ! Ce spécimen ci n'est pas aussi sophistiquée que celui étudié à Nagoya (pour avoir une photo, voir le blog de Olivia en vacs) dans le sens où, si vous n'êtes pas très bien réveillé le matin, vous ne risquez pas de vous démontez les fesses en vous appuyant innocemment sur le bras des toilettes.

DSC_0006Non, là, il faut vraiment le vouloir pour se karchériser le derrière... Noter toute la complexité du machin, j'ai pas encore tout compris. Donc je
DSC_0007 ne touche pas, je crains pour mon popotin !
Vous remarquez également la moumoute immaculée, que ce soit sur le rabat ou sur la cuvette. Le genre de truc qui ne vous met pas très à l'aise au départ. Vous commencez par posez une fesse, doucement, puis deux, et serrez bien les jambes, on sait jamais si une goutte s'échappait, on saurait de suite que c'est vous ! Puis DSC_0008finalement... c'est doux, c'est chaud... et ça reste immaculé même quand c'est vous qui l'utilisez ! Ici, on n'oublie jamais de remettre le battant, car s'il n'y est pas, la cuvette chauffe pour rien (oui, vous avez bien lu, les cuvettes chauffent lorsque vous posez votre fessier dessus, c'est qu'il faudrait pas le brusquer le pauvre) !
Observez également les pantoufles à disposition, vous laissez les votre devant la porte, mais là encore, il ne faudrait pas que vos pieds soient brusqués par la sensation de frais sur le tapis ! Alors hop, enfilez les pantoufles spéciales toilettes.

Dans mon élan de générosité, j'ai également photographié la salle d'eau. Elle est en effet bien différente des DSC_0002salles de bain européennes, les japonais ayant une tendance... maniaque de la propreté corporelle en règle générale (ce qui n'est pas plus mal !).

Ainsi, vous disposez d'un bain pour toute la famille. Ce bain est maintenu à une température extrême (environ 45°C) grâce au magnifique "tapis" blanc que vous apercevez et doit être gardé propre étant donné qu'il sera utilisé par chaque membre de la famille. Le petit "plus" japonais, votre télécommande de baignoire, gardée à l'endroit où vous vous trouvez (chez nous, dans la cuisine) vous chante une jolie mélodie lorsque votre bain est prêt.
Afin de garder l'eau du bain propre, on ne s'y lave pas. Ceci explique donc la douche extérieure. Vous disposez d'un tabouret de bons nombres de savons et d'une quantité indénombrable d'objets de torture ou de bien être. C'est que ça frotte, je dirais même que ça ponce et détartre dans les salles de bain. Vous faites tout cela assis sur votre petit tabouret, devant le joli miroir (on sait jamais, au cas où une saleté vous aurez échappée). Une fois tout propre tout doux tout rincé, hop, petit plongeon dans le bain pour se prélasser ! Mais pas trop longtemps, y'a du monde qui attend après vous ! Pour ma part, je n'ai pas testé le bain, la température de l'eau étant trop chaude pour ma pauvre petite peau si délicate et fragile.

L'eau du bain utilisée n'est pas gaspillée puisqu'elle servira pour les machines à laver, grâce au tuyau que vous ne pouvez pas voir sur cette photo.

D'autre part, je tiens à vous parler du sol de la salle de bain ! Non parce que bien que ce soit du plastique, je suis fan !! grâce aux petits designs spéciaux genre labirynthe scientifique, l'eau s'écoule plus facilement et on a pas besoin d'attendre 3h que ça sèche ! Magique !

Et pour finir, nous appellerons cela ma B.A. du jour, voici la machine à laver ! Non parce que, dans le genre facile en mode compliqué japonais, on ne fait pas mieux ! En gros, c'est tout simple, mais faut connaître !
Les japonais, toujours écolos (aaaah mais je ne vous ai pas parlé du recyclage! c'est pour ça que vous ne savez pas qu'ils sont écolos! bref ça viendra), ont des machines intelligentes ! Mais elles sont également plus petites que la normale...

Bref, en gros, il faut mettre son linge, fermer le premier battant, appuyer sur le premier bouton à droite puis le grooos bouton qui va clignoter rouge. La machine fait une petite danse complexe, et vous annonce ensuite le poids de vos habits.
DSC_0005Grâce à cela, vous allez pouvoir mettre... la lessive ! La lessive à un capuchon spéciale, un peu comme la boule pour le pastis... mais en plastique, donc au lieu de tourner la bouteille, vous appuyez dessus, la lessive monte dans le capuchon et lorsque ça arrive jusqu'au trait indiquant le poids de vos vêtements, vous lâchez tout (enfin pas la bouteille!), ouvrez le bouchon et versez la lessive dans le compartiment spécial. Une fois que c'est fait, vous mettez votre adoucissant au pifomètre mais toujours mode écolo hein, puis vous fermez le 2ème rabat, et votre machine toujours aussi intelligente se met en route toute seule ! Sachant qu'ici, elle met beaucoup moins de temps à laver vos vêtements! En 30 min, c'est fait ! Mais je ne lui fait pas trop confiance... mes ourlets de pantalons ne ressortent jamais nickel (et non ce n'est pas parce que 'j'ai marché dans la suie au festival de Kurama et que la suie ça part pas bien à la machine' ! Nan mais!)

Maintenant que vous savez tout ça, je vais prendre une photo de mon super bec verseur de lessive !

27 octobre 2009

Geishas et Maiko

Ces femmes, aujourd'hui considérées comme des "monuments historiques vivant", sont toujours bien DSC_0590présentes à Kyoto. Alors qu'elles étaient en voie de disparition dans les années 80, on constate une recrudescence depuis quelques années, grâce aux nouveaux moyens de communication permettant d'obtenir plus d'informations sur les Geishas et les Maikos.

Les geishas sont apparues au 18ème siècle, dans un désir de distraction des clients dans les maisons de thé. Elles étaient incarnées par des hommes, puis ont rapidement été incarnées exclusivement par des femmes.
Etre geisha, ce n'est pas être une prostituée !! Une geisha n'aura, en théorie, jamais de relation sexuelle avec un client (dans d'autres cas, celles-ci seront gardées secrètes).
Enfin, être geisha est un véritable métier, métier qui requiert un apprentissage long et difficile. De ce fait, les jeunes filles ne peuvent donc plus postuler que dès l'âge de 15 ans avec une autorisation de leurs parents. Contrairement à la tradition, elles ne s'occupent plus des tâches difficiles depuis leur plus jeune âge, mais sont chouchoutées par leurs "grandes soeurs" étant donné qu'elles ne se trouvent plus qu'en nombre restreint.

Maiko : notez le col rouge et l'obi assez court, montrant que la maiko est en apprentissage. Notez aussi les sandales, geta, identiques que chez les geishas.


DSC_0594S'octroyer les services d'une geisha, c'est vouloir passer un moment avec une incarnation de la femme parfaite, la femme des arts. Une geisha sait danser, connaît l'art de l'éventail, a un port parfait et une élocution orale irréprochable.

DSC_0598Comment différencier la maiko (apprentie geisha) de la geisha : par la couleur de leur col. Les maikos auront un col brodé et coloré, généralement rouge au niveau du dos (couleur signifiant l'enfance) alors qu'il sera de couleur blanche pour les geishas.
De plus, la maiko doit être plus maquillée et habillée de manière plus colorée que la geisha qui, au fur et à mesure des années, abandonnera son maquillage pour faire paraître sa beauté naturelle. Son kimono sera de plus en plus simple et son obi (la ceinture) d'une couleur unie.


Geisha, notez le col blanc et l'obi, moins détaillé que celui de la maiko.

Le obi de la maiko ou de la geisha a également une signification importante. Il s'allonge au fur et à mesure des années, pour finalement devenir une traîne touchant presque le sol.

La geisha peut être indépendante, mais elle fera toujours partie d'une okiya (maison de geisha), qu'elle choisisse d'y vivre, ou non. Les okiya se situent dans des hanamachi, quartiers réservés aux geishas. Le plus connu étant celui de Gion à Kyoto. Il y en a 5 à Kyoto.

Depuis quelques temps, les geishas se pleignent du mauvais comportement des touristes à leur égard, ces derniers n'hésitant pas à les suivre ou les tirer par la manche pour une photo. Sincèrement, soyez un peu correct... un "sumimasen, photo ok ?" accompagné d'un grand sourire suffit largement ! N'oubliez pas de vous incliner après cela pour leur montrer votre respect. Pour ma part, c'est passé comme une lettre à la poste !

Reconnaître les vraies geishas des fausses ; depuis quelques temps, il est tout à fait possible de se faire passer pour une geisha ou une maiko à Kyoto. De nombreux centres commerciaux le proposent pour quelques milliers de yen. Ainsi, pour reconnaîtreDSC_0619 les vraies geishas : elles ne portent pas de perruques mais bien leurs vrais cheveux et ne sourient jamais à pleine dent (étant donné qu'elles ont le visage peint en blanc, leurs dents sembleraient jaunes). Enfin, ce sont le modèle même de la perfection !

fausses geishas, notez la perruque, la jeunesse de ces filles portant pourtant un col blanc, et les kimonos identiques.


Pour en savoir plus :
blog d'une maiko en lien
http://www.clickjapan.org/Coutumes_et_fetes_japonaises/geisha.htm
http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-les-geisha-de-kyoto-assaillies-par-les-touristes-5940.asp?1=1
http://fr.wikipedia.org/wiki/Geisha

27 octobre 2009

Kyoto, petite aide pratique

Pour vous tous, voyageurs planifiant un voyage sur Kyoto, voici des petits tips qui, je l'espère, pourront vous aider.

Tout d'abord, pour vous rendre à Kyoto depuis votre ville de départ, vous bénéficiez de plusieurs choix... Le train, rapide mais cher (voir liens), ou le bus de nuit, peu cher, mais plus long. C'est cette deuxième solution que j'ai privilégiée. L'aller retour m'a donc coûté 14400Y au lieu de plus de 28000 Y par shinkansen. Au final, le trajet est moins long que je ne le pensais, 7h (de 23H15 à 6h15 environ), et beaucoup plus agréables ! Les bus de nuits sont très confortables, trois rangées d'un siège, donc pas de voisin, le siège s'incline presque totalement, et vous avez même une couverture de fournie !

Voici les liens trouvés :

http://www.japan-guide.com/e/e2366.html

http://willerexpress.com/bus/pc/3/top/;jsessionid=B21E1429CA26713817AEF7CA3E0EC84A.ap33bus2

Kyoto est une très grande ville. Pour avoir le temps de bien l'apprécier, je pense que 4 jours ne seront pas de trop !  Si vous choisissez d'y rester quelques jours de plus, vous pourrez également en profiter pour aller à Nara, Osaka ou encore Uji (pour les sumos).

Pour apprécier le plus simplement la ville, le vélo ou le bus ! Un trajet en bus coûte 220 yen si mes souvenirs sont bons. Il y a également des pass.
Quant aux vélos, vous pourrez facilement les louer dans votre auberge de jeunesse ou demander à votre hôtel. Les tarifs sont différents (ex : A-yado : 100Y la journée, K's : 700Y la journée).

Informations sur les bus et les métros de Kyoto (en anglais) :
http://www.city.kyoto.jp/koho/eng/access/transport.html
http://www.pref.kyoto.jp/visitkyoto/en/info_required/transportation/bus&taxis/

A propos des auberges de jeunesse justement... J'en ai testé 3, Olivia 2, voici donc le classement, en gros :

A-yado : vraiment extra ! dortoirs hommes et femmes séparés. Internet gratuit, petit déjeuner fourni, sale commune avec grande télé, café et thé à volonté, guides de voyage...
K's : très propre, neuve... mais aucun charme. Internet payant, petit café rattaché assez sympa, petit déj non compris...
J-hoppers : sympa mais pas beaucoup d'intimité.
Cheapest Inn : si tout le reste est plein, il y reste de la place. Bonnes infos, ambiance assez sympa, Internet gratuit
Tomato : si tout le reste est plein... il y aura de la place !

Pour réserver : http://www.hostelworld.com/ (plus de critiques) ou http://www.hostelbookers.com/ (pas de charge)

En ce moment, le silver temple (ginkaku) est en rénovation. Il est agréable d'y faire un tour pour les jardins, mais c'est tout. De même pour le ryoanji temple.

Les incontournables :

Le kinkakuji (temple d'or), Kiyomizu dera temple (vers 16h, la lumière y est magnifique), Gion de nuit, poncho cho dans la soirée, les ruelles près du Kiyomizu dera en journée, le marché de Nishiki, le Chion in temple, la fushimi inari shrine, le nijojo castle, le marché du kitano tenman guu tous les 25 du mois...

Enfin, il ne faut pas oublier que la nuit tombe tôt (vers 17h30) et que, par conséquent, tout est fermé vers 17h...

Pour manger au Japon avec un petit budget et rapidement, n'oubliez pas tous les combinis (7-11, Family Mart...) qui offrent des plats tout prêts qu'ils vous réchauffent ainsi que des buns et différents mets suivant les combinis. Pas cher, et même si ce n'est pas de la grande gastronomie, c'est bon !

27 octobre 2009

Kyuu

Kyuu... c'est le nombre que j'ai eu au temple... Je n'ai pas du tout pensé à prendre des photos sur le coup, ce sera pour une prochaine fois. En gros, il suffit de secouer une boîte dans laquelle se trouve des baguettes. Sur ces baguettes est inscrit un nombre. La boîte est percée d'un petit trou permettant ainsi à une seule et unique baguette de sortir.

Il faut savoir qu'il y a 2 chiffres en japonais qui portent vraiment malheur : le 4 et le 9. yon to kyuu.
Et bien entendu, comme toujours, j'ai eu Kyuu...

Allez, un petit récapitulatif...
Je suis née le 09/01/1990, partie à l'étranger seule, pour la première fois (en Irlande) le 09 juillet 2008. Arrivée en Inde le 09/01/09. Partie pour le Japon le 09/09/09. Partie pour Tokyo le 09/10/09. Je me suis rendue compte de cela il n'y a pas très longtemps... Ce Kyuu me suit partout ! Mais, bon à savoir, en Chine, c'est un chiffre porte-bonheur. Et jusqu'à maintenant, il me plaît bien ce petit chiffre.

Revenons donc à nos moutons, enfin à mon 9. Comme c'est un chiffre qui porte malheur, je dois lire le papier, puis l'accrocher dans le temple afin que la prédiction ne s'accomplisse pas tout à fait. Surtout pas le garder (dommage... je n'en aurai pas de souvenir...). DSC_0068

Voici ce que cela disait : Je vais tomber malade et mettre du temps pour guérir - je vais avoir la grippe A et mourir - je devrais me marier en ce moment, c'est parfait - faudrait déjà trouver un homme - il faudrait que je change ma maison de disposition, ou que je change de maison - Ah non ! Assez de changement comme ça ! On va attendre 1 mois et demi - L'Est... c'est là que je dois aller - autrement dit, je dois rester au Japon - J'ai perdu quelque chose, mais je vais le retrouver - oui, j'avais en effet perdu ma brosse à dent, cherchée absolument partout à l'auberge, mais je ne l'ai pas retrouvée... - vous attendez quelque chose ou quelqu'un qui va venir très vite - lorsque j'ai attrapé ma baguette, j'attendais en effet Luca, et il est arrivé.

Bah, pas trop mal pour un papier porte malheur !

26 octobre 2009

Kyoto, ville aux merveilles traditionnelles

DSC_0035A Kyoto, il est possible de se promener dans des rues anciennes, admirer les maisons DSC_0049traditionnelles transformées en boutiques, croiser une maiko ou une geisha se promenant au détour d'une rue.

moine bouddhiste faisant la quête devant un temple

Kyoto Tower

Kyoto est à la fois une ville traditionnelle, et très récente ! Les gens seront ravis de vous aider s'ils vous voient penché sur une carte, heureux de vous commenter le festival du Jidai Matsuri, aux anges à l'idée de vous montrer le DSC_0069chemin entre les différents métros, et surtout, souhaiteront toujours discuter avec vous, tester un peu leur anglais.

Beaucoup de femmes et d'hommes se promènent en kimono et contrairement à ce que DSC_0076l'on pourrait croire, ce ne sont pas les plus âgés. Un vrai délice de couleurs et de traditions au milieu de buildings, Kyoto Tower et nouvelle gare JR.

les fameux feux piétons à chapeau

DSC_0115Bien sûr, Kyoto est aussi la ville des temples. On en compte plus d'un millier !

Pour ma part, je pense que dans cette ville, il ne sert à rien de faire la course aux monuments. Chaque lieu, chaque ruelle recelle de trésors. Ne les cherchez pas, ils viendront à vous !

DSC_0238La ville a un système de métro très pauvre et finalement... assez mal desservi, et on l'en remercie ! La DSC_0198plupart des personnes préfèreront prendre le bus, qui lui, a une desserte parfaite, pour notre part, nous avons choisi une méthode plus sportive, économique, pratique et écolo... le vélo ! C'est, à mon avis, le meilleur moyen de visiter cette ville, très vaste, mais plate. Alors en selle, les amis ! Vous ne le regretterez pas ! Et comme nous, vous pouvez chanter, danser et klaxonner gaiement ! "Ooooh Champs Elysées, palapalapa".

Pour louer un vélo, rien de plus facile ! Demandez à votre auberge de jeunesse ou à votre DSC_0280DSC_0327hôtel, c'est un service qu'ils proposent tous, à plus ou moins bas prix :).

En parlant d'auberges de jeunesse, j'en ai fait trois, à différents endroits de la ville et peux donc un peu vous conseiller...

La meilleure : sans hésitation A-yado !!!!! Située à Gion dans le quartier des geishas, à 2min du bord de la DSC_0490rivière, 5 min d'un quartier qui bouge bien pour sortir ou simplement observer les geishas et les hôtesses, c'est LE must de l'auberge de jeunesse ! Mais ce ne sont pas les raisons qui m'ont fait la choisir... Le personnel est à l'écoute, chaleureux, très sympathique et discutera avec plaisir avec vous si vous vous attardez dans la soirée, ou s'il n'y a personne au comptoir. Les prix, tout à faire raisonnables (2625 Y en dortoir non mixte pour la nuit), les lits, super confortables, déjà faits, bordés, avec petite lampe de chevet et rideaux autour de votre lit pour plus d'intimité, les sanitaires, neufs, la location de vélo : 1h --> gratuit, 1 journée (jusqu'à 20h)--> 100Y !! Et bien entendu, la salle du 5ème (il y a un ascenseur, pas de soucis) ! Un super endroit pour discuter, aller sur Internet gratuitement, regarder la télé sur écran large, boire un café, un thé, planifier son voyage grâce aux guides à disposition... Déguster son petit déjeuner offert, faire des lessives, manger un bout (ils proposent des boissons et des noodles prêtes à déguster à prix compétitifs) en discutant jusqu'à... 2h30 du matin, inviter toutes les personnes passant par là à aller faire un karaoké ou un bar à sushis... Bref, THE MUST !

Vient ensuite le K's, situé près de la gare. Certes... pratique car près de la gare, neuf... mais à part le personnel sympa, sans aucun doute l'auberge de jeunesse la plus ennuyante que j'ai faite jusqu'à aujourd'hui ! Bon, il y a aussi le fait que les salles de bain soient mixtes et que les Garçons (!!!) passent un temps fou à se préparer le matin, ou encore que... vous devez toujours avoir votre petite carte électronique avec vous si vous voyagez seul, afin de pouvoir rentrer dans votre chambre après être allé aux toilettes ou à la douche...
DSC_0498Bref, neuf, pratique pour une nuit, c'est le repère des groupes et non des backpackers en solo finalement.

Kyoto Cheapest Inn, situé près du château. Personnel sympa également et parlant très bien anglais (ou étant anglais), c'est l'auberge la moins chère et sympa pour dépanner. Là aussi, lit fait et petits rideaux, toilettes dans la chambre mais... les douches et lavabos se trouvent dans la salle commune, à l'entrée, et les dortoirs aux étages, auxquels on accède par escaliers extérieurs... Descendre en pyjama dehors, traverser l'entrée et la salle commune pour se laver... il faut être vraiment motivé ! Mais vous êtes certains qu'il y aura toujours de la place ici !

Au final, j'ai commencé par le Kyoto Cheapest Inn, ai passé ma 2ème nuit à l'A-yado, et la dernière au k's. Pour passer finalement la plupart de mon temps... à l'A-yado. Même si je n'étais plus dans cette auberge, j'y ai loué un vélo le lendemain et ai passé toute ma soirée à l'étage, invitant les résidants à sortir, comme on l'avait fait pour moi la veille. Nous avons fait un karaoké à 9 le vendredi soir, avant d'aller applaudir un super chanteur de rue pendant bien 1h, puis alors que certains sont allés en boite, Olivia est rentrée à sa propre auberge, et Kate et moi sommes allées à la notre, discuter avec des nouveaux arrivants et l'un des gars travaillant là bas, à l'étage bien sûr, jusque 2h30 du matin. Le lendemain, Olivia et moi avons lancé l'idée du bar à sushis et encore une fois à 9 (dont 5 nouvelles recrues), avons dégusté de super wasabi sushis avant d'aller se promener sur les berges, en papotant, dansant et buvant un coup.

DSC_0566Puisque l'on est dans les sorties, rencontres, laissez moi vous parler des 2 personnes avec qui j'ai visité DSC_0550Kyoto... Tout d'abord, Sébastien, contacté sur voyagesforum, avec qui j'ai passé la journée du jeudi et une partie du vendredi (avant de le perdre complètement à l'entrée d'un temple, moi à vélo, lui à pied... ce fut la pagaille), puis Olivia, contactée par l'intermédiaire de son blog, arrivée vendredi soir, j'ai donc passé 2 jours et demi avec elle, et la reverrai très prochainement sur Tokyo. 2 très bonnes rencontres parmi d'autres, très sympa et intéressantes, remplies de discussion, plus brèves.

Mes visites ? Ouaouh ! Voici au final mon programme :


DSC_0517Jeudi matin, arrivée à Kyoto, petit déjeuner à la boulangerie "donnez nous aujourd'hui DSC_0535notre pain quotidien" à la gare, puis rencontre de Séb et c'est parti pour une longue trotte, avec visites de temples autour de la gare et direction le palais impérial où se déroulait le Jidai Matsuri, festival historique avec parade dans les rues.
Etant à l'avance, nous trouvons des places sur le tapis au premier rang, et bronzons sous le soleil brûlant. Festival apprécié, nous marchons encore un long moment, mangeons sur un banc, partons à la recherche d'une auberge, rejoignons l'auberge, DSC_0522discutons et partons pour le petit Matsuri sur le feu à Kurama.

Les trains sont pris d'assaut, de nombreux policiers tentent d'organiser une foule inimaginable qui se déverse dans les rues étroites. Au final, nous ne verrons rien... ou très peu. De grosses flammes dans le ciel... des cris et des chants lointains... puis finalement, plus tard, nous voilà tout près du feu presque éteint, et nous brûlons !! Un mikoshi (genre de char) est transporté et remué, et nous décidons finalement de repartir vers la station, histoire de ne pas louper le dernier train de minuit, Cendrillons que nous sommes. Après une attente d'au moins une heure, nous parvenons à prendre un train, discutons longuement avec nos voisins qui nous guident le reste du chemin dans le peu de métros encore en circulation. Et encore une fois, nous marchons pour rejoindre notre auberge.

Vendredi, réveil tardif, check out puis check in, location de vélo pour moi à l'A-yado, puis visite de temples. Dans l'un d'eux se déroule un magnifique -et apparemment assez traditionnel- mariage (en comparaison avec celui aperçu brièvement 2 jours plus tard, à l'américaine...).
Puis c'est parti en direction du Kiyomizu dera temple, patrimoine de l'Unesco, il offre une vue magnifique sur la ville de Kyoto. C'est à ce moment là que je perds Seb... Je tourne en direction de la pagode (fameuse tour des temples) où je gare mon vélo et l'attends, mais non... il était au temple, que je ne trouvais qu'une 1h et demi plus tard. En effet, je suis partie du coup en promenade, à sa recherche, et me suis trouvée par le plus grand des hasards dans le quartier ancien, traditionnel et donc bien touristique de Kyoto. Là, les rues et ruelles ne sont que DSC_0598maisons anciennes devenues boutiques et restaurants. Je me promène croise des geishas, prend des photos, visites des temples croisés sur le chemin, puis me retrouve finalement un peu plus tard au Kiyomizu Dera temple, à l'heure parfaite, 16h30, la lumière est juste magnifique. J'observe, prends des photos pour d'autres personnes, pour moi également, et rentre finalement lentement vers l'auberge. Olivia vient me rejoindre un peu plus tard, donc séance présentation et papotages à l'étage. Et karaoké ! youhouuuu!

vraie Geisha

Samedi, Olivia me rejoins à l'AJ vers 10h, nous planifions un tour en vélo, et c'est parti ! Check out puis check-in près de la gare, nous mangeons un bout sur la route du château, qui est très joli mais pas énormément à voir, mis à part ... les super photos d'identité personnalisables très tendances au Japon dont j'ai oublié le nom...
Malheureusement pour nous, le petit château des samouraïs est fermé, nous montons donc en direction du temple d'or où nous tombons sur le photographe chasseur de festivals rencontré à Kurama. Séance papotage, puis c'est parti. Ballade en vélo, puis direction l'auberge. Le soir ? Bar à sushis, génial, puis nous allons voir les animations le long de la rivière, repère des jeunes japonais avec concerts live, spectacles...

Dimanche, check-out, puis c'est à pied que nous partons. Premier lieu : Fushimi inari temple, en dehors de la ville mais qui vaut vraiment le détour ! Nous tombons sur une cérémonie très sympathique, tirons notre chiffre porte bonheur (boite en bois remplie de baguettes, à secouer, puis une baguette sort avec un numéro, numéro qui nous donnera notre bonne fortune). Enfin, porte-malheur pour moi. Je dois donc, pour DSC_0647éviter le mauvais sort, l'accrocher sur une des ficelles. Là, je retrouve Luca, vous savez, mon italien de Nagoya ?! Avec des amis japonais et une amie polonaise. Nous les laissons visiter et leur proposons de se retrouver plus tard, malheureusement, ma batterie est morte et lorsque j'ai pu la recharger le soir, ils étaient en route vers Nagoya...

Pendant ce temps là, Olivia et moi sommes parties au marché ayant lieu au temple Tenman guu tous les 25 du mois. Là, j'achète... beaucoup de choses ! Bien que les vendeurs soient en train de remballer, nous chassons les stands toujours ouverts et trouvons des objets très intéressants et pas si chers. Finalement, je ne suis pas si mauvaise en marchandage, même en japonais ! Savoir les chiffres, combien ça coûte ? et ok ?, ça suffit finalement :D.

Nous rentrons à mon auberge poser les affaires et chercher un petit restau, et tombons sur une échoppe typiquement japonaise. Les serveurs ne sont pas très familiaux, mais la nourriture est très bonne, pas cher, et il n'y a pas beaucoup de monde. Tout y est rustique !

Voilà pour un super week-end de 4 jours à Kyoto !

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